objet frontière
Par Eric Collias le vendredi 6 mai 2016, 15:27 - ecographe - Lien permanent
blog d'Éric Collias, professionnel en écologie et sciences humaines appliquées à l'aménagement, intervenant an sein du master Espaces Ruraux et PériUrbanisation (ERPUR) de l'UFR Sciences de la Vie et de l'Environnement de l'Université de Rennes 1
Par Eric Collias le vendredi 6 mai 2016, 15:27 - ecographe - Lien permanent
FUJIMURA, J., 1992, « Crafting science : standardized packages, boundary objects, and "translation", in Pickering », A., éd., Science as Practice and Culture, Chicago, University of Chicago Press.
"Il existe un nombre indéfini de possibilité différentes permettant, pour les entrepreneurs de chaque monde social coopérant, de transformer leur propre travail en un point de passage obligé pour l’intégralité du réseau des participants." (Star & Griesemer, 1989)
une approche plus écologique, selon différents points de vues : coexistence de plusieurs processus de traduction, avec différents alliés, qui aboutissent à un objet de structure suffisamment commune à différents mondes sociaux, permettant la cohérence des PPO : >>> mise au point d’un objet frontière
"Les objets frontière sont à la fois adaptables à différents points de vue et suffisamment robustes pour maintenir leur identité à travers eux."
(Star & Griesemer, 1989)
Un "objet frontière" (ou d’interface) est un objet marquant une frontière tout en facilitant le dialogue entre des spécialistes dans la réalisation d’un projet commun pluridisciplinaire.
Cet objet est doté de « flexibilité interprétative » ce qui veut dire qu’il n’est pas le même en fonction de l’utilisation et de l’interprétation qu’on peut en faire. La « flexibilité interprétative » de l’objet-frontière lui permet d’opérer :
>comme support de traductions hétérogènes,
>comme dispositif d’intégration des savoirs,
>comme médiation dans les processus de coordination d’experts et de non-experts, etc.
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