Bonjour
professionnel de l'écologie et des sciences humaines, je mène
actuellement une enquête éco-anthropologique dans les marais de
l'estuaire de la Loire et du bassin du Brivet, dont la Brière .
J'interviens
au sein du Master "Stratégie de développement durable et
périurbanisation" (ERPUR) de l'Université de Rennes 1, et de la Licence
de Géographie/parcours environnement à Rennes 2.
Ce blog rassemble des concepts issus de travaux d'anthropologie, afin d'apporter un éclairage qui puisse
nous guérir de certaines de nos illusions. Il s'agit notamment de notre prétention à contrôler les
phénomènes naturels, et de nous débarrasser de notre épistémologie
pathologique pour élaborer une épistémologie relationnelle.
Cette
épistémologie pathologique consiste à chosifier les
phénomènes du monde biologique grâce à notre formidable esprit
d'abstraction, au lieu de nous attarder sur les relations et analogies entre notre
propre complexité intérieure et cette complexité de notre environnement
(par laquelle on peut parfois se laisser surprendre d'émotion).
Après avoir exploré quelques pistes tracées par Grégory Bateson, j'explore celles ouvertes par la théorie de l'acteur-réseau de Callon & Latour, pour revenir ensuite à une écosémiotique enrichie des travaux d'Éduardo Kohn et de Suzanne Simard.

Le
chant loin de son oiseau
Dans les régions profondes des ombrages verts
On entend le loriot qui chante ;
Le chant du loriot est en un endroit encore plus profond.
Tseu
du
IXe
siècle . Auteur inconnu
Armand
Robin
.
Poésie non traduite . Gallimard
Éric Collias
eric.collias@orange.fr
http://pagesperso-orange.fr/ecographe
https://ecosemiotique.wordpress.com/
Publié le samedi 3 octobre 2009 par Eric Collias