Flux RSS

Keyword - Pays-de-la-Loire

Fil des billets

dimanche 20 avril 2014

Préhistoire atlantique : le livre...


Préhistoire Atlantique. Fonctionnement et évolution des sociétés du Paléolithique au Néolithique

Éditions Errance, avril 2014

Dolmens et menhirs si emblématiques de la France atlantique sont nés dans des sociétés paysannes, comme une solution à la fois technique et symbolique aux conflits et interrogations de ces communautés néolithiques.


Mais ces communautés, qui sont-elles ? 


En comprendre la nature et la formation impose de plonger très loin dans le temps, au coeur des groupes de chasseurs-cueilleurs installés depuis des millénaires en ces lieux. Les différentes formes des sociétés agricoles en Europe doivent beaucoup en effet aux peuples autochtones, qui ont su assimiler les règles de fonctionnement des différents espaces géographiques. 


Cet ouvrage propose d’examiner cette genèse complexe en France atlantique, siège notamment des chasseurs-cueilleurs maritimes de la célèbre nécropole de Téviec dans le Morbihan. Les découvertes archéologiques les plus récentes et le bouillonnement actuel des recherches sur les environnements du passé offrent des éclairages originaux sur un processus qui démarre à la fin des temps glaciaires. Ces quelques millénaires connurent des changements naturels d’une intensité jamais égalée par la suite : renouvellement radical de la faune et de la flore, hausse du niveau moyen des océans, celle-ci d’une telle ampleur que le contour même des continents en fut bouleversé. L’Océan atlantique apparaît comme une composante essentielle de cette histoire. Sur un littoral en constante transformation, les groupes préhistoriques ont su extraire leur subsistance et développer des organisations économiques et sociales originales, en constante évolution. L’opposition entre les peuples de la terre et ceux de la mer, les réseaux d’habitats bien différenciés, les nécropoles aux rites si complexes, caractérisent les modes de vie lors de cette période d’incubation. 


Le fonctionnement de ces sociétés peut enfin être esquissé, avec un recours raisonné aux comparaisons ethnographiques. Quelle était l’organisation de ces économies de chasse-cueillette? Quelles étaient les bases alimentaires et les pratiques de prédation ? Quelles distances parcouraient les hommes et les femmes au quotidien et sur un cycle annuel ? Combien d’individus occupaient la France au Mésolithique ? Que nous disent les nécropoles de Téviec, Hoëdic ou la Vergne de l’organisation sociale avant le Néolithique ?
Le panorama ainsi établi pour ces quelques millénaires cruciaux révèle toute l’originalité des économies et des sociétés qui ont investi les rivages atlantiques lors de la Préhistoire récente."

La couverture à télécharger en bas de ce message

Prehistoire_atlantique.pdf

jeudi 2 mai 2013

Archéologie des chasseurs-cueilleurs maritimes - Rennes, avril 2014

Archéologie des chasseurs-cueilleurs maritimes : de la fonction des habitats à l’organisation de l’espace littoral

Les chasseurs-cueilleurs maritimes sont des peuples qui ont fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des anthropologues, à cause de la grande variété des formes d’organisation sociale qu’ils ont mis en œuvre sur toute la planète. La diversité de leurs bagages techniques, que ce soit à destination de la pêche, de la conservation alimentaire ou du stockage, a justement retenu leur attention. Les archéologues ont aussi développé un réel intérêt pour ces populations, connus par des amas coquilliers si emblématiques le long des rivages marins ou estuariens. La reprise récente de fouilles sur certains de ces sites en Europe atlantique ou méditerranéenne est venue mettre en lumière tout leur potentiel informatif, qui éclaire la question des relations entre les êtres humains et le milieu marin. Ce nouveau dynamisme des recherches est aussi lié à la diversification des disciplines archéologiques, qui apporte d’autres regards sur ces sociétés littorales. Une partie de la réflexion, lors de cette table-ronde, aura alors pour objectif de présenter les nouvelles méthodes de fouille développées sur ces terrains, complémentaires des informations encore inestimables obtenues lors des anciennes fouilles. La perception des dynamiques de formation et de transformation de ces sites (taphonomie des restes organiques, conservation différentielle, contrôle de l’effet réservoir océanique lors des datations par le radiocarbone, …) sera plus particulièrement mise en avant, au côté des problèmes archéologiques propres aux environnements côtiers ou estuariens. Enfin, le développement des méthodes de prospection sous l’actuel niveau marin permet de prolonger les thématiques propres aux chasseurs-cueilleurs maritimes dans des dimensions encore trop rares. L’amas coquillier, habitat archéologique si original, gagne à l’évidence en complexité !

Au-delà de ces considérations autour des sites à dépôts coquilliers proprement dit, doit s’ouvrir un questionnement concernant leur insertion dans les réseaux économiques et sociaux, notamment la question de la mobilité collective qui s’appuierait sur des habitats complémentaires, soit sur d’autres segments de rivage, soit à l’intérieur des terres. En changeant enfin d’échelle, le rôle de ces occupations de rivage dans les dynamiques de civilisation doit être questionné. On sait qu’une certaine forme de résistance aux attraits des économies agro-pastorales a eu lieu en Europe atlantique au sixième millénaire avant notre ère. Mais, de nouvelles datations et données sur la saisonnalité viennent sans cesse remettre en question la durée de ces confrontations, voire leur nature même leur rôle dans les dynamiques sociales observées au Néolithique ancien et moyen.

Cette table-ronde est largement ouverte aux archéologues travaillant sur ces peuples maritimes, que ce soit au Paléolithique ou au Mésolithique, mais aussi aux anthropologues susceptibles d’éclairer les spécificités de ces peuples des mers et aux paléo-environnementalistes. Afin de faire émerger toute la diversité des méthodes d’étude et des scénarios évolutifs, tous les continents sont concernés.

 

Cette table-ronde, cordonnée par Catherine Dupont et Grégor Marchand, se tiendra à Rennes les 10 et 11 avril 2014 (renseignements et inscriptions : catherine.dupont@univ-rennes1.fr et gregor.marchand@univ-rennes1.fr ).

mercredi 22 février 2012

Sortie des actes du colloque RSP- Rennes 2010

Les actes du colloque "Roches et Sociétés de la Préhistoire entre massifs cristallins et bassins sédimentaires" viennent de sortir aux Presses Universitaires de Rennes.


Le bon de commande peut être téléchargé ici :  BC_roche_et_societe.pdf

Si dans l’imagerie populaire, l’homme de la Préhistoire est associé au silex, cette représentation apparaît comme particulièrement réductrice à la lumière des travaux récents. A la diversité des conditions géologiques répondent autant d’adaptations des méthodes de production des outillages en pierre. Sur les massifs cristallins, l’absence de rognons de silex en position primaire a conduit les hommes à transformer leurs systèmes techniques, mais dans des directions très diverses, au prix parfois d’une métamorphose de leurs outils et de leurs techniques. Des sociétés ont établi des réseaux efficaces d’importation à longues distances, qui leur ont permis de maintenir un outillage suivant les normes techniques alors en vigueur. Tous ces choix culturels permettent aujourd’hui de caractériser ces sociétés du passé non plus seulement par le style de leurs outils ou par leur technique, mais plus largement par leur comportement économique.

Fort de 34 articles, les actes du colloque « Roches et Sociétés de la Préhistoire entre Massifs cristallins et Bassins sédimentaires » établissent un bilan très complet de l’immense variété des roches taillées pour la parure ou l’outillage à la Préhistoire et à la Protohistoire dans le nord-ouest de la France, avec de nombreux points de comparaison en Europe.

mercredi 14 avril 2010

Séminaire Mésolithique / Environnement ouvert à tous

dimanche 23 novembre 2008

Saint-Gildas in english

Dupont C. and Marchand G., 2008 – Coastal exploitation in the Mesolithic of western France: la Pointe Saint-Gildas (Préfailles), Environmental Archaeology, 13 (2), pp.143-152.



Following surveys carried out over many years, three Mesolithic sites have been identified at the “Pointe Saint-Gildas” near the Loire estuary. They are situated in proximity to more than twenty indications of the presence of Mesolithic populations. Two of the three excavated stations provide the only evidence of the subsistence of these Late Mesolithic populations. These excavations were carried out in 1994 at station 1a, and in 2003 and 2004 at station 1b. These archaeological sites are composed of a lithic industry based on blades and small concentrations of shells. The dominant arrowhead types are large scalene triangles, but we can also observe some asymmetrical trapeze-shaped points. They are associated with industries based on blades and bladelets with non-parallel edges. The analysis of shells indicates the exploitation of resources on a muddy shore, whereas these sites currently overlook a rocky zone. The Flandrian transgression has masked the trace of a noticeable estuarine influence, according to studies of the bathymetry and underwater sedimentary cores. Dating of the shells yields ages between 6600 and 6400 BC at Saint-Gildas 1b. The marked deterioration of these sites by erosion and the inaccurate calibration of the dates lead to uncertainties in the interpretation. Nevertheless, these assemblages are the first example of the emergence of Late Mesolithic industries on the Armorican Massif.

samedi 26 avril 2008

Résumé de thèse

La néolithisation de l’ouest de la France : caractérisation des industries lithiques (1997)

L’objectif de ce travail est la caractérisation technologique et typologique des industries lithiques taillées dans l’ouest de la France (Bretagne, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine) durant la néolithisation.

Lire la suite...

mardi 5 février 2008

Le Retzien

De quoi ?

Ce groupe préhistorique, défini au milieu des années 70 par Roger Joussaume, Jean-Georges Rozoy et Michel Tessier, s’étend sur la Loire-Atlantique et la Vendée. Le Retzien est probablement l’entité technique la plus intrigante de l’Ouest, puisque des caractères mésolithiques traditionnels s’associent à quelques traits techniques issus d’un Néolithique ancien d’origine méditerranéenne.

Lire la suite...

dimanche 6 janvier 2008

Mésolithique récent à la Pointe Saint-Gildas

« Les prospections de surface réalisées depuis 1954 sur la pointe Saint-Gildas (Préfailles, Loire-Atlantique), à l’embouchure de la Loire, ont permis de localiser trois locus du Mésolithique, comprenant une industrie lithique basée sur la production de lamelles régulières.

Lire la suite...

jeudi 3 janvier 2008

Tardiglaciaire de l'Ouest

En dépit de conditions taphonomiques défavorables, la recherche concernant les débuts du Mésolithique en Pays de la Loire a fourni suffisamment de jalons pour que l’on y cherche certains principes techniques et une première dynamique évolutive. Pour le Paléolithique final, deux techno-complexes distincts apparaissent : Azilien et techno-complexe des industries à pointes à dos rectiligne (TCIPDR).

Lire la suite...

mercredi 2 janvier 2008

Les Chaloignes, un habitat azilien en Anjou

Fouille réalisée sous la direction de Grégor Marchand

Avec Rémy Arthuis, Sylvie Philibert, Sylvie Rimbault, Farid Sellami, Sandra Sicard

La découverte du site des Chaloignes (Mozé-sur-Louet, Maine-et-Loire) a eu lieu lors des travaux archéologiques préalables à la construction de l’autoroute Angers / La Roche-sur-Yon (A87), en août 1998.

Lire la suite...

- page 1 de 2