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mardi 2 mai 2017

Colloque INTERNEO - Le Mans (Sarthe) - 2017

 Le thème retenu pour le 32e colloque interrégional sur le Néolithique est « Statut des objets, des lieux et des Hommes au Néolithique ». Le terme de statut s’entend au sens large, renvoyant à des aspects tant techniques qu’économiques, sociologiques, culturels ou symboliques des faits observés et étudiés par l’archéologie. Son usage impose de chercher des logiques relationnelles, première étape vers une reconstitution de réseaux, voire de systèmes cette fois plus dynamiques, et cela dans des sphères symboliques, économiques ou techniques. Cette ambition passe par l’élaboration claire des paramètres reconnus comme pertinents par l’archéologue. Quels sont les critères de différenciation que l’on peut percevoir au sein des différentes réalités préhistoriques ? Et à quelles réalités du passé nous renvoient-ils ?

Comme à l’accoutumée, une journée du colloque sera consacrée à l’actualité de la recherche.


Pour présenter une communication, envoyer un titre et un résumé avant le 31 mai 2017 à :

nicolas.fromont (at) inrap.fr ou gregor.marchand (at) univ-rennes1.fr

 

EN PIÈCE JOINTE ! Fiche d’inscription (auditeur) à retourner, avant le 31 octobre 2017, accompagnée de son règlement à :

Nicolas FROMONT

4 rue du Tertre

44 477 CARQUEFOU Cedex

mercredi 30 novembre 2016

Statut des objets, des lieux et des Hommes au Néolithique

Le 32ème colloque interrégional sur le Néolithique se tiendra au Palais des congrès du Mans les 24 et 25 novembre 2017.


La première journée sera consacrée aux communications thématiques ainsi qu’à la présentation des posters.


La seconde rassemblera les communications d’actualités.



Le thème retenu pour le 32e colloque interrégional sur le Néolithique est « Statut des objets, des lieux et des Hommes au Néolithique ». Le terme de statut s’entend au sens large, renvoyant à des aspects tant techniques qu’économiques, sociologiques, culturels ou symboliques des faits observés et étudiés par l’archéologie. Son usage impose de chercher des logiques relationnelles, première étape vers une reconstitution de réseaux, voire de systèmes cette fois plus dynamiques, et cela dans des sphères symboliques, économiques ou techniques. Cette ambition passe par l’élaboration claire des paramètres reconnus comme pertinents par l’archéologue. Quels sont les critères de différenciation que l’on peut percevoir au sein des différentes réalités préhistoriques ? Et à quelles réalités du passé nous renvoient-ils ?

Dans une perspective fonctionnelle ou paléo-économique, de nombreux travaux entendent reconstituer l’organisation des terroirs néolithiques, à partir des données issues d’habitats, d’aires funéraires ou d’ateliers spécialisés (sites d’extraction de matériaux, de production d’objets, de stabulation…). La multiplication des découvertes archéologiques récentes, qui renseignent parfois de manière poussée sur l’organisation de certains espaces, ainsi que la variété des études spécialisées menées sur les habitats, les objets ou les restes humains rendent possibles de telles approches qui visent à identifier les liens et les oppositions, bref à proposer une structuration. Comment ont été définies les différentes entités qui composent ces hypothétiques réseaux ? Quels sont les critères les plus pertinents pour assigner une fonction à un habitat ou à une zone particulière de cet habitat ?

Le statut des objets eux-mêmes a fait l’objet de nombreux travaux récents, qu’il s’agisse des lames de hache, des poteries ou des bracelets. Ils sont fondés sur le postulat d’une « valeur » ou d’un « potentiel » conférés par la société, qui a incité à leur transfert dans l’espace. C’est le statut de l’objet qui assure, en quelque sorte, sa dissémination et de ce fait son identification comme un fossile-directeur commode pour le préhistorien. Mais ce qui est rare est-il précieux ?

On peut aussi tenter d’entrer dans ce système de valeurs par la valorisation sociale des hommes et femmes. La disposition de l’objet dans une sépulture ou parfois sa rareté au sein des assemblages sont présumées traduire une certaine position dans un système de valeur du Néolithique. Cela suffit-il à dénoter un statut particulier pour cet individu ? Comment l’archéologue peut-il contrecarrer les effets de l’anthropocentrisme, de son bagage idéologique et de ses propres valeurs ?

Cette thématique large est donc destinée à croiser différentes approches, de l’étude monographique d’un site aux perspectives synthétiques, en passant par des études analytiques ciblées. De tels travaux peuvent se déployer dans l’espace, lorsqu’il s’agit de structurer des données dans une même phase chronologique, ou bien dans le temps, quand il faudra saisir les raisons du changement morphologique d’un outil. En regardant vers le statut des lieux, des objets ou des êtres humains, il s’agit finalement d’interroger les outils d’interprétation des données de l’archéologie, notre boîte à outil conceptuelle et notamment la manière dont on accorde du sens à la matière. Il revient aux archéologues qui classent et étiquettent leurs trouvailles suivant certaines hiérarchies de réfléchir, tout le long de leurs analyses, à la part d’ethnocentrisme qu’ils y injectent.

Les propositions de communication ou de poster sont à envoyer avant le 30 mai 2017.

Contacts :

Nicolas Fromont : nicolas.fromont at inrap.fr

Grégor Marchand : gregor.marchand at univ-rennes1.fr

jeudi 23 janvier 2014

Seapeople - Rennes 2014 - Programme

Archéologie des chasseurs-cueilleurs maritimes : de la fonction des habitats à l’organisation spatiale de l’espace littoral

 

Le programme actualisé est désormais disponible (en pièce attachée)

Et toujours le site internet dédié au colloque Seapeople ou bien le site internet de la Société Préhistorique Française

A bientôt !

lundi 15 juillet 2013

Conference 2014 : Archaeology of maritime hunter-gatherers

Archaeology of maritime hunter-gatherers

From settlement function to the spatial organization of the coastal zone

RENNES, AVRIL 2014


Maritime hunters-gatherers have been the subject of much attention from anthropologists, in part because of the high variety of social organization that they exhibit worldwide. The diversity of their technical knowledge, whether related to fishing or to food preservation and storage, provides another focus of attention. Archaeologists have also developed a strong interest in these populations, known by their shell-middens along marine or estuarine seashores. The recent resumption of excavations on some of these sites in Atlantic and Mediterranean Europe has highlighted all their informative potential, that make clearer the question of the connections between the human beings and the marine environment. This renewed research dynamism is also connected to the diversification of archaeology as a discipline, which brings a variety of approaches to these littoral societies. One aim of this workshop is to present new methods of shellmidden excavation, and how to make use of both this and from the important but often problematic information obtained during old excavations. The dynamics of formation and transformation of these sites (taphonomy of organic remains, differential preservation, control of the oceanic reservoir effect during radiocarbon dating …) will be more particularly highlighted, next to archaeological problems linked to coastal or estuarine environments. Finally, the development of the methods of underwater prospecting allows the extension of these themes. The shell-midden as a unique archaeological phenomenon clearly presents a complex situation!

The internet site : http://seapeople2014.univ-rennes1.fr/index.php


Beyond these considerations around sites with shell deposits in the strict sense, there is the question of their relation to broader economic and social networks, in particular the question of the collective mobility which would rely on complementary settlements, either on other locations along the coastline, or in the hinterland. Finally, by changing the scale of observation, the role of these coastal occupations in society must be investigated. We know that a certain form of resistance to the attractions of the agro-pastoral economies took place in Atlantic Europe in the sixth millennium BC. But, new datings and data on the seasonality have allowed continual re-assessment of the duration of these confrontations, even their nature and also their role in the social dynamics observed in the Early and Middle Neolithic.

 

This workshop is open to archaeologists, anthropologists and palaeo-environmentalists working on maritime peoples of every continents. In order to bring to the foreground the diversity of the methods of study and evolving scenarios, participants are welcome from all continents.

 

This workshop, coordinated by Catherine Dupont and Grégor Marchand, will be held in Rennes from 10th to 11th April 2014 (information and registrations: catherine.dupont@univ-rennes1.fr and gregor.marchand@univ-rennes1.fr).

jeudi 2 mai 2013

Archéologie des chasseurs-cueilleurs maritimes - Rennes, avril 2014

Archéologie des chasseurs-cueilleurs maritimes : de la fonction des habitats à l’organisation de l’espace littoral

Les chasseurs-cueilleurs maritimes sont des peuples qui ont fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des anthropologues, à cause de la grande variété des formes d’organisation sociale qu’ils ont mis en œuvre sur toute la planète. La diversité de leurs bagages techniques, que ce soit à destination de la pêche, de la conservation alimentaire ou du stockage, a justement retenu leur attention. Les archéologues ont aussi développé un réel intérêt pour ces populations, connus par des amas coquilliers si emblématiques le long des rivages marins ou estuariens. La reprise récente de fouilles sur certains de ces sites en Europe atlantique ou méditerranéenne est venue mettre en lumière tout leur potentiel informatif, qui éclaire la question des relations entre les êtres humains et le milieu marin. Ce nouveau dynamisme des recherches est aussi lié à la diversification des disciplines archéologiques, qui apporte d’autres regards sur ces sociétés littorales. Une partie de la réflexion, lors de cette table-ronde, aura alors pour objectif de présenter les nouvelles méthodes de fouille développées sur ces terrains, complémentaires des informations encore inestimables obtenues lors des anciennes fouilles. La perception des dynamiques de formation et de transformation de ces sites (taphonomie des restes organiques, conservation différentielle, contrôle de l’effet réservoir océanique lors des datations par le radiocarbone, …) sera plus particulièrement mise en avant, au côté des problèmes archéologiques propres aux environnements côtiers ou estuariens. Enfin, le développement des méthodes de prospection sous l’actuel niveau marin permet de prolonger les thématiques propres aux chasseurs-cueilleurs maritimes dans des dimensions encore trop rares. L’amas coquillier, habitat archéologique si original, gagne à l’évidence en complexité !

Au-delà de ces considérations autour des sites à dépôts coquilliers proprement dit, doit s’ouvrir un questionnement concernant leur insertion dans les réseaux économiques et sociaux, notamment la question de la mobilité collective qui s’appuierait sur des habitats complémentaires, soit sur d’autres segments de rivage, soit à l’intérieur des terres. En changeant enfin d’échelle, le rôle de ces occupations de rivage dans les dynamiques de civilisation doit être questionné. On sait qu’une certaine forme de résistance aux attraits des économies agro-pastorales a eu lieu en Europe atlantique au sixième millénaire avant notre ère. Mais, de nouvelles datations et données sur la saisonnalité viennent sans cesse remettre en question la durée de ces confrontations, voire leur nature même leur rôle dans les dynamiques sociales observées au Néolithique ancien et moyen.

Cette table-ronde est largement ouverte aux archéologues travaillant sur ces peuples maritimes, que ce soit au Paléolithique ou au Mésolithique, mais aussi aux anthropologues susceptibles d’éclairer les spécificités de ces peuples des mers et aux paléo-environnementalistes. Afin de faire émerger toute la diversité des méthodes d’étude et des scénarios évolutifs, tous les continents sont concernés.

 

Cette table-ronde, cordonnée par Catherine Dupont et Grégor Marchand, se tiendra à Rennes les 10 et 11 avril 2014 (renseignements et inscriptions : catherine.dupont@univ-rennes1.fr et gregor.marchand@univ-rennes1.fr ).

lundi 6 février 2012

Du Mésolithique dans le Salon Noir

Mercredi 8 février 2012, 14.30 h : à l’émission "le Salon Noir", de France-Culture (Vincent Charpentier), une causerie sur les chasseurs-cueilleurs marins

Du Mésolithique plus que toute autre chose...

A écouter ou à podcaster ICI

mercredi 11 juin 2008

Les archéologues génèrent du profit !

Les hommes politiques qui assassinent la recherche fondamentale aujourd’hui sont les mêmes qui inaugurent les musées ou les expositions prestigieuses, sans se demander comment se remplissent les vitrines. Ce sont les mêmes qui s’esbaudissent devant les magnifiques photographies de temples égyptiens, dans leur Figaro Magazine du week-end, alors que leur main dodue caresse négligemment la tête du chien couché à leur pied. Eh ben les copains, ce sont les archéologues et les historiens qui oeuvrent en arrière plan. La question que devrait se poser tout décideur à l’heure de couper le ruban de l’inauguration ne devrait pas être : quel costume (quelle robe) dois-je mettre pour accrocher au mieux la lumière ? Mais plutôt : est-ce que mon action politique assure le développement de cette recherche des témoignages du passé qui tant me rassure, me réjouit et m’intrigue ?

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