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lundi 4 octobre 2010

Trapèzes en Europe

Le second Mésolithique d’Europe occidentale : origine et gradient chronologique

Thomas Perrin, Grégor Marchand, Pierre Allard, Didier Binder avec la collaboration de Carmine Collina, Oreto Garcia-Puchol, Nicolas Valdeyron



Au VIIe millénaire avant notre ère, la quasi totalité de l’Europe connaît un bouleversement majeur dans la composition des systèmes techniques des groupes mésolithiques. Ce changement a également lieu de façon très rapide. Ce travail cherche a définir les origines potentielles de ce phénomène ainsi que de définir le gradient chronologique de sa diffusion. On cherche également à en comprendre la nature même : s’agit-il de la diffusion d’un nouveau concept technique ou cela signe-t-il le déplacement physique de groupes humains culturellement différents ?

ARTICLE ORIGINEL (à télécharger en bas de la page) :

Perrin T., Marchand G., Allard P., Binder D., Collina C., Garcia-Puchol O. et Valdeyron N., 2009 - Le second Mésolithique d’Europe occidentale : origine et gradient chronologique (the late Mesolithic of Western Europe : origins and chronological stages). Annales de la Fondation Fyssen, n°24, p. 160-177.

jeudi 11 mars 2010

Parution : Le Mésolithique en France

Emmanuel GHESQUIERE et Grégor MARCHAND

Le Mésolithique en France. Archéologie des derniers chasseurs-cueilleurs. Coéditions La Découverte / INRAP, collection « Archéologie de la France, 2010180 p. Broché : 22 €.

 


Il y a douze mille ans, au Xe millénaire, à l’issue de la dernière glaciation, des conditions climatiques plus tempérées se mettent progressivement en place en Europe. Elles obligent les groupes humains à toute une série d’adaptations qui leur permettent de continuer à assurer leur subsistance par une économie de chasse et de cueillette. Alors que la steppe cède le pas aux forêts tempérées, hommes et femmes du Mésolithique développent des stratégies d’acquisition de nourriture, alternant nomadisme et expéditions spécialisées, pour profiter de toutes les ressources animales ou végétales. Leurs habitats de bord de mer révèlent une surprenante abondance alimentaire, qui suggère la sédentarisation de certaines populations et leur essor démographique. Tout un outillage en pierre, longtemps qualifié d’ « expédient » mais fort bien adapté, se met en place, notamment pour exploiter les nouvelles ressources végétales. Premières nécropoles, conflits ou encore cannibalisme sont les points les plus saillants de rapports sociaux nouveaux.

Lorsqu’au VIe millénaire, les sociétés d’agriculteurs et d’éleveurs se développeront en France, elles le feront en synergie avec ces populations mésolithiques, moins dynamiques du point de vue démographique, mais très bien adaptées à tous les écosystèmes.

En se fondant sur les découvertes les plus récentes de l’archéologie en France, cet ouvrage propose une lecture renouvelée de ces mondes complexes et encore trop souvent négligés.