De la terminale à la fac: langage et exigence en mathématiques
Année 2002-2003

Notre groupe s'est donné pour but de rechercher des moyens d'aplanir les difficultés liées aux différences, au niveau du langage et des exigences en mathématiques, entre le lycée et l'université.
Ce travail a débuté par un état des lieux: comparaison des programmes, comparaison du vocabulaire utilisé dans les manuels et les polycopiés, liste pêle-mêle des difficultés que rencontrent nos étudiants:

A la suite de ce bilan, nous sommes tombés d'accord sur un premier travail sur l'implication et son vocabulaire. Sur ce sujet, nous avons d'abord élaboré un test sur l' implication portant sur les différentes formulations des énoncés du type AB ( Plus de commentaires), puis pour comprendre plus précisément la nature des erreurs rencontrées, un test sur l'implication, dans le contexte d'une démonstration complète. La question naturelle qui vient ensuite est la maîtrise des raisonnements par équivalence. Dans l'enseignement supérieur, une démonstration d'équivalence se fait très souvent, pour des raisons de complexité, par double implication. C'est rarement le cas au lycée. De ce fait, les étudiants débutants ont tendance à penser que c'est plus simple de travailler avec des équivalences, avec tous les risques d'erreurs que cela comporte. Pour étudier ce problème, nous avons choisi le thème de la résolution d'équations, thème commun à tous les niveaux. L'analyse

Un autre problème devient crucial à l'université: c'est l'usage des quantificateurs. On les rencontre déjà au lycée, pour la définition de la période, par exemple, ou dans une démonstration par récurrence. Nous avons aussi entamé sur ce thème, une analyse des difficultés rencontrées. (Le test proposé)

Le travail de cette année a été surtout un travail d'analyse et de bilan des difficultés. La recherche de remédiation en sera la suite naturelle l'année prochaine. Conclusion pour l'année 2003

Un début de bibliographie