Depuis janvier 2008 des rendez-vous intitulés « Conf’ midi » ont été mis en place, avec grand succès au sein du laboratoire Archéosciences.

Leur fréquence évolue au fil des propositions.

Ils permettent à des chercheurs de l’UMR ou à des collègues de passage de faire une présentation informelle de leurs travaux dans le cadre de la salle de conférences du Labo , entre 12h30 et 13h30 (opération coordonnée par C. Dupont depuis janvier 2012 prenant la suite de G. Marchand).

Pour plus de souplesse les Conf’Kfé sont venues complétées ces rendez-vous entre 10h30 et 11h30.

Si vous souhaitez proposer une communication, merci de prendre contact avec Catherine Dupont, rendez-vous sur la page "Coordonnées" de ce blog.

Les annonces des Conf’ sont aussi sur le site de l’UMR6566 et de l’OSUR.


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Les conf’ à venir



Conf’midi Jeudi 20/06/2013

« Reconstitution des environnements de l’Homme préhistorique sur le pourtour méditerranéen. Apport de la taphonomie pollinique à la démarche archéopalynologique.»

Vincent Lebreton

Maître de conférences, Département de Préhistoire, Muséum national d’Histoire naturelle, UMR7194 CNRS Histoire naturelle de l’Homme préhistorique, E-mail : lebreton@mnhn.fr


© Vincent Lebreton

Résumé


La palynologie est un outil puissant pour caractériser la réponse des environnements aux changements climatiques quaternaires. Toutefois en contexte archéologique, des processus taphonomiques peuvent altérer le pollen et modifier l’image de la végétation enregistrée dans les sédiments. L’étude des environnements de l’Homme et des relations Homme/milieux exige une lecture critique des assemblages polliniques par le filtre de la taphonomie pour proposer des reconstitutions environnementales et des reconstructions climatiques fiables.

Avec cette approche, des investigations archéopalynologiques ont été menées sur des sites clés de la préhistoire en Europe tempérée et méditerranéenne et en Afrique du Nord sur un champ chronologique étendu couvrant l’ensemble du Quaternaire.

Les analyses entreprises sur des sites préhistoriques paléolithiques retraçant l’histoire de l’Homme et de ses cultures en Europe soulignent la forte capacité d’adaptation des hommes préhistoriques aux contraintes des milieux tempérés et méditerranéens se modifiant sous l’effet des cycles climatiques.

Au Maghreb oriental, des séquences de lagunes et de sebkhas couvrant le Tardiglaciaire et l’Holocène enregistrent les variations du régime des précipitations. Dans les environnements steppiques de la Tunisie centrale, l’émergence de pratiques agricoles est difficile à détecter. A la fin de l’Holocène moyen, une reprise de l’humidité permet le développement de l’olivier, mais la question d’une culture précoce de cet arbre à partir de souches sauvages déjà présentes dans l’environnement reste à démontrer.



Conf’midi Mardi 11/06/2013

« Des pots au feu ! Une étude fonctionnelle des céramiques à usage culinaire.»


Charlotte Choisy-Guillou

Doctorante à l’UBS, Lorient, sous la direction de MY Daire et D Frère.



© Charlotte Choisy-Guillou


Résumé

En tant que reflet des sociétés, la cuisine (et donc l’alimentation) permet de replacer l’Homme dans un système à la fois social et symbolique mettant en scène ses valeurs, et donc participant à la construction de leur identité culturelle. Ces questions font actuellement l’objet d’une thèse centrée sur les céramiques de l’Âge du Fer dans le Grand Ouest de la Gaule, abordées du point de vue fonctionnel. Grâce à une approche pluridisciplinaire (analyses forme/fonction, tracéologie et analyses physico-chimiques), une typologie fonctionnelle évolutive de ces objets ainsi que des pistes culinaires sont recherchées. Nous développerons l’étude de cas du site insulaire de Port Blanc (Hoëdic, Morbihan), qui a livré de nombreux restes fauniques prouvant l’exploitation de produits d’origine marine. L’étude fonctionnelle d’un lot de céramiques domestiques issues de ce site permettra d’aborder l’alimentation de cette communauté, sa gestion des ressources et ses pratiques culinaires.




Conf’Archives



Conf’midi Mardi 21/05/2013

« Des rongeurs, des isotopes de l’oxygène et des reconstitutions des paléoclimatiques.»


Aurélien Royer

Docteur en Systèmes intégrés, environnement et biodiversité à l’EPHE. Ecole Pratique des Hautes Etudes, UMR 5276 (CNRS, ENS& Université Lyon1).



http://www.astronoo.com/fr/articles/regeneration-organes.html


Résumé


Les restes fossiles de petits mammifères sont abondants dans de nombreux sites du Pléistocène. Les analyses des compositions isotopiques de l’oxygène sur ces restes dentaires constituent de rares archives continentales susceptibles de fournir des variables quantitatives du climat à l’échelle locale comme la température de l’air ou ses variations saisonnières. Cette présentation portera dans un premier temps sur la signification des compositions isotopiques de l’oxygène des dents de rongeurs, et dans un second temps, sur les reconstitutions paléoclimatiques d’un gisement du Pléistocène supérieur (Les Pradelles, Charente) obtenues en combinant cette approche géochimique avec l’analyse d’assemblages fossiles de petits mammifères.


Conf’midi Mardi 14/05/2013

« Moines, coquillages et crustacés : premiers résultats.»


Laura Le Goff

Doctorante à l’université de Rennes 2, UMR 6566.






http://cigarboxlabels.com/gallery2/main.php?g2_itemId=46098


Résumé


Si l’étude des vestiges fauniques sur les sites archéologiques médiévaux se développe, la malacofaune est rarement conservée et étudiée. Les sources littéraires médiévales et modernes se montrent particulièrement discrètes à ce sujet. Pourtant, le recensement des composants des dépotoirs de sites médiévaux atteste que la consommation de coquillages a bel et bien existé et semble loin d’être un épiphénomène.

Les communautés monastiques littorales, comme celles des abbayes de Landévennec (Finistère) ou de Fontdouce (Charente-Maritime), sont dans ce cas un sujet d’étude privilégié. L’observance – plus ou moins stricte – des jours « maigres » en fait des consommateurs sans doute réguliers de fruits de mer. Il pourra alors être intéressant de comparer les données issues des fouilles et celles issues des archives éventuellement conservées de ces établissements. Ces recherches font actuellement l’objet d’une thèse en réalisation au sein de l’université de Rennes 2 et du Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences et Histoire.


Conf’midi Lundi 25/03/2013

« Temps, espace et mémoire : les sociétés néolithiques à la lumière de leurs morts.»

Christophe Sévin-Allouet

Docteur de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 8215 Trajectoires

© C. Sévin-Allouet

Résumé


Des résultats obtenus récemment à partir de l’application d’une méthode statistique d’inférence bayésienne témoignent d’utilisations très brèves des sépultures à usage collectif de Grande-Bretagne et de France. Dans un certains nombre de cas, ce sont les architectures ou les gestes funéraires qui attestent de ces durées très courtes. Ces résultats modifient alors considérablement la lecture sociologique de ces sépultures dont l’histoire, désormais mieux comprise, replace les individus au cœur du discours : les durées trop longues présupposées jusqu’ici  avaient eu pour corollaire de déconnecter cette histoire de sa substance événementielle. Elle est désormais pensée à échelle humaine, en termes de générations. De même, à l’aune de ces temps plus courts et mieux compris, les changements dans les modes d’organisations sociales, le choix des lieux de construction sur des places préexistantes à caractère domestique ou funéraire, mais également les pratiques de commémoration et les phases parfois tardives de monumentalisation des tombes sont réinterprétés.

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Conf’midi Mercredi 13/03/2013

« Nouvelles fouilles et nouvelles données sur les premiers peuplements d’Europe occidentale : du nouveau dans l’ancien».

David Hérisson,

UMR 8164 HALMA-IPEL, Université des Sciences et Technologies de Lille 1, CDD INRAP Canal-Seine-Nord-Europe


Vue aérienne du gisement d’Etricourt-Manancourt en cours de fouille sur le tracé du Canal-Seine-Nord-Europe. © Cliché : D. Glicksman

Résumé

Cette présentation aura pour but d’exposer nos travaux de recherche centrés sur les premiers peuplements d’Europe occidentale. L’accent sera principalement mis sur la découverte de gisements que nous avons récemment fouillés, à l’instar des sites de La Grande-Vallée (Colombiers, Vienne) ou d’Etricourt-Manancourt (Somme). Les résultats inédits de ces fouilles seront présentés et remis dans la perspective de nos projets de recherche aboutis et à venir. Je vous propose donc de venir croquer les dernières actualités de la recherche du Paléolithique inférieur au Paléolithique moyen et accessoirement votre repas durant cette conf’midi.



Conf’midi Lundi 11/03/2013

« La scorie se cuivre au soleil ! Production du cuivre aux Emirats Arabes Unis».


Cécile Le Carlier,

Ingénieur CNRS, paléométallurgiste, Archéosciences UMR6566

© C. Le Carlier


Résumé

Les Monts El Ajjar (Nord Est de la péninsule arabique) se sont formés par la rencontre de deux plaques tectoniques, conduisant à la formation de l’ophiolite d’Oman. Cette relique de croûte océanique est très riche en minéralisations de cuivre. Si la richesse est particulièrement importante au centre de la chaîne située en Oman, la périphérie (Emirats) en possède suffisamment pour que des exploitations aient pu être ouvertes. C’est ainsi, que des objets en cuivre sont retrouvés dans les tombes à partir de la période « Hafit » (3000-2700 avant J.C.). Les premiers ateliers reconnus en Oman datent de la période Umm an-Nar (2000-2700 avant J.C.).

Le projet développé par la mission française aux A.U.E. est centré sur la production du cuivre à l’âge du Fer (1250-300 avant J.C.), en liaison avec les fouilles réalisées par Anne Benoist, dans lesquelles de très nombreux lingots de cuivre ont été découverts. Il se décline en deux parties : d’une part un travail de terrain avec prospection afin de repérer les ateliers et fouille de ceux-ci. D’autre part, une campagne d’analyses chimiques du métal des objets manufacturés (disponibles dans les musées) et du métal retrouvé sur les sites de production. Il s’agit de cerner cette signature chimique locale afin de la retrouver dans des objets qui auraient été exportés dans tout le Moyen-Orient et en Mésopotamie en particulier. Ce projet se développe dans le cadre la thèse de Julie Goy (Paris I, dir. P. Butterlin ; co-dir. C. Le Carlier et A. Benoist).



Conf’midi Lundi 25/02/2013

« Premiers agriculteurs en Slovaquie orientale : étude de la céramique linéaire du site de Moravany ».

Marek Vizdal,
Université Masaryk de Brno, République Tchèque




© Marek Vizdal

Résumé

Contrairement au courant rubané plutôt homogène que l’on rencontre en Slovaquie, la culture à céramique linéaire de Slovaquie orientale présente un faciès particulier, certainement dû à son ouverture vers les Balkans. Fouillé de 2000 à 2009 , l e site de Moravany est un jalon important pour la compréhension de la néolithisation de la Slovaquie.


Conf’midi Mercredi 20/02/2013

« La géophysique au service de l’archéologie ».

Benoît Thierry-Hildenbrand,
Doctorant aux universités de Rennes I, Géosciences UMR 6118, et de Johannes Gutenberg, Mainz, Allemagne.



©
Benoît Thierry-Hildenbrand

Résumé

Dans le champ de la recherche archéologique, et plus particulièrement de la prospection, les méthodes géophysiques peuvent jouer un rôle primordial. Si cet outil est peu répandu en France, son usage s’avère parfois systématique dans d’autres pays comme la Grande Bretagne. Généralement, ces méthodes s’appliquent à cartographier les contrastes physico-chimiques du sous-sol et permettent ainsi de mettre en évidence certaines structures archéologiques. Les grands atouts d’une telle mise en oeuvre sont la prospection de grandes surfaces en un moindre temps et l’orientation plus judicieuse de la stratégie de fouille.

Après une présentation des diverses méthodes géophysiques les plus utilisées en archéologie, de leurs limites et de quelques résultats pour illustrer leurs performances, le second sujet abordé portera sur la préservation des artefacts archéologiques enfouis, par le contrôle géophysique des variations physico-chimiques du sol.




Conf’midi Mardi 29/12/2013


« Chaque chose en son temps ! Dépôts et traditions céramiques dans le mégalithisme sénégambien et leurs relations avec la multiplicité des sites ouest-africains ».




Adrien Delvoye,


Doctorant en archéologie africaine à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne sous la direction de M. Manuel Gutierrez (UMR 7041 ArScAn) et en co-direction avec M. Luc Laporte (UMR 6566 CReAAH)



© A. Delvoye : Nécropole de Wanar, dépôts de céramiques en façade du monument XX

 

Résumé

Intégrées dans un cadre archéologique ouest africain à la fois riche et diversifié, les architectures funéraires mégalithiques du Sénégal et de Gambie apparaissent comme très singulières. Les travaux en cours depuis 2008 sur la nécropole mégalithique de Wanar (Sénégal) contribuent à reconsidérer la notion même de temporalité associée à ces monuments ; tant à travers les séquences de mise en place des architectures que des pratiques et des rites funéraires qui y sont liés. Or, sous-considéré depuis les années 1970, le mobilier céramique livre lui aussi nombre d’informations décisives. Ainsi, une attention particulière aux niveaux stratigraphiques des céramiques déposées en façade de ces monuments concourent à souligner, non pas une, mais plusieurs phases d’utilisations rituelles. Aussi, une première sériation du mobilier céramique de la nécropole de Wanar fait d’ores et déjà ressortir une succession progressive des productions.

Mais la notion de temporalité fait également le cœur de l’histoire de la recherche. Or, au Sénégal, la création dans les années 1970 d’ « aires culturelles » isolées les unes des autres (amas coquilliers, « zone des tumulus », « anciens villages » de la vallée du fleuve Sénégal...) reste un schéma encore aujourd’hui fortement ancré dans les esprits des archéologues et jeunes chercheurs. Cette vision biaisée de la réalité archéologique et historique pourrait ne pas résister à un examen des corpus céramiques de ces multiples ensembles.



Conf’Kfé à 10h Mercredi 09/01/2013


«L’apport des séries dendrochronologiques françaises au prolongement de la chronologie européenne absolue et à la calibration du radiocarbone ».


Cécile Miramont,


MCC, géomophologue et dendrochronologue, MCC, IMBE - CNRS UMR 7263, Aix-Marseille.

© Cécile Miramont


Résumé

Jusqu’au début de l’Holocène, l’étalonnage de l’échelle des temps radiocarbone repose sur la chronologie des cernes absolue européenne qui remonte jusqu’en 12594 cal BP. Au-delà, des séquences dendrochronologiques glaciaires existent, mais un hiatus les sépare encore de la chronologie absolue. L’enjeu est de relier les séquences absolues et flottantes, étendant ainsi la courbe de calibration du radiocarbone jusqu’au début du Tardiglaciaire et évitant les incertitudes liées aux variations d’effet-réservoir dont souffrent les courbes de calibrations basées sur les données marines. Il sera donc question ici de :

Présenter les avancées dans la constitution des chronologies tardiglaciaires européennes ;

Présenter les potentialités offertes par les chronologies de cernes flottantes tardiglaciaires issues des arbres subfossiles (Pinus sylv.) découverts dans les Alpes du sud.

Ces arbres fournissent de nouvelles chronologies moyennes datées du Bölling-Alleröd et du Dryas Récent. Elles permettent, par la méthode du « wiggle-matching » de combler le hiatus existant entre la séquence absolue européenne et les séquences flottantes.


Conf’midi Vendredi 21/12/12

"Nos vacances au Sénégal."

Luc Laporte et al.


Conf’midi Mardi 11/12/12

« Archéologie du bâti mégalithique dans l’Ouest de la France ».


Florian Cousseau,

Doctorant de l’UMR 6566, Université de Rennes1, Laboratoire Archéosciences.




©
Florian Cousseau


Conf’midi Mardi 27/11/2012

« Le lestage des navires antiques »

Emmanuel Nantet,

Maître de conférences en histoire grecque à l’Université du Maine, agrégé d’histoire - docteur en archéologie, UMR6566.


Résumé

Les fouilles sous-marines ont livré de nombreuses épaves, contenant parfois une abondante quantité de pierres. Ces cailloux correspondent souvent à des pierres de lest. Le lest est un ensemble de matériaux pondéreux que l’on place au fond de la coque afin de stabiliser le navire. Il constitue un indice économique de première importance, car il permet d’identifier — dans une certaine mesure — la provenance du navire. Le chargement et le déchargement du lest sont étroitement placés sous la surveillance des autorités portuaires. En effet, les conséquences de cette activité sur le trafic maritime — en particulier les gros navires — sont considérables. Les ports doivent donc être examinés, non plus seulement à partir de la terre, mais également depuis la mer.



 © Cliché Henri Colonna d’Istria / ARESMAR





Conf’midi Lundi 26/11/2012

« Etudier les « forêts métallurgiques » : analyses dendro-anthracologiques et approches géohistoriques. »



© http://www2.flsh.unilim.fr/recherche/




Sandrine Paradis-Grenouillet,

Docteur Université de Limoges




Conf’midi Vendredi 16/11/2012

« Des dernières sociétés néolithiques aux premières sociétés métallurgiques : productions lithiques du quart nord-ouest de la France (IIIe-IIe millénaire av. n.-è.)»


Lolita Rousseau,

Doctorante de l’UMR 6566, Université de Nantes, Laboratoire LARA.


© Lolita Rousseau


Résumé

La transition entre les dernières sociétés agro-pastorales néolithiques et les premières sociétés d’artisans-métallurgistes est un temps fort caractérisé par des changements sociétaux importants. Ce passage s’amorce durant le IIIe millénaire av. n.-è.

Le N-O de la France atteste, dès la fin du Néolithique, des prémices d’une métallurgie cuprifère précoce. La confrontation d’objets lithiques et métalliques traduit des contacts complexes entre campaniformes et derniers néolithiques. Ce phénomèneparticipe à la compréhension de la transition Néolithique final/Bronze ancien et de l’évolution des assemblages lithiques.

Le « silex » étant le domaine privilégié des préhistoriens, il a souvent été délaissé par les protohistoriens. Le phénomène campaniforme et l’Age du Bronze en ont longtemps subi les conséquences. Or, depuis quelques années, ces productions lithiques « récentes » intéressent les chercheurs, mais de nombreuses lacunes sont attestées, notamment dans le quart N-O de la France, alors que le phénomène y est largement représenté.

            Une telle étude pose plusieurs interrogations, certaines prenant part aux problématiques de recherches actuelles sur le Campaniforme. Leur traitement par l’étude des assemblages lithiques permettra une meilleure compréhension des mécanismes socioculturels et du schéma technique global des populations de la fin de la Préhistoire et du début de la Protohistoire. Il s’agit d’observer les modalités et les modifications d’approvisionnement des matières premières et de caractériser les assemblages, d’un point de vue typologique mais surtout technologique, selon les contextes archéologiques. Ceci permettra d’établir les liens entre les différentes sociétés : acculturation, rupture, ou bien continuité ?

Conf’midi Mardi 30 octobre 2012

«Pourquoi une archéologie de micro vestiges archéologiques : technique de récupération, analyses et exemples archéologiques.» (titre provisoire)



Debora Kligmann,

Chercheur CONICET – Institut d’Archéologie, Faculté dePhilosophie et de Lettres, Université de Buenos Aires UBA (Argentine)



© Debora Kligmann


Conf’midi Jeudi 25/10/12

« Etude carpologique et anthracologique d’un campement saisonnier de chasseurs-cueilleurs (3600-2800 BP) à Lévis (Canada).Le Mésolithique en Basse-Normandie, synthèse et perspectives.»


Marie-Annick Prévost,

Doctorante au département d’anthropologie de  l’Université de Toronto (Canada)


© Marie-Annick Prévost

Résumé
Lorsque les Européens explorèrent le Nord-Est de l’Amérique, ils rencontrèrent deux grands groupes amérindiens: d’une part les Iroquoiens, agriculteurs vivant en villages, et d’autre part les Algonquiens, peuple de chasseurs-cueilleurs nomades. La grande richesse des données ethnographiques sur les Algonquiens a souvent teinté notre vision des groupes de chasseurs-cueilleurs, au point de décourager la recherche archéologique. Certes, on reconnaît que le mode de vie des premiers Américains vivant en zone périglaciaire devait être différent de celui des peuplades historiques. Par contre, dès que les données paléo-environnementales indiquent une stabilisation du climat et des cours d’eau, vers 10 000 BP, l’étude des groupes Amérindiens semble perdre de son intérêt jusqu’au prochain tournant historique, l’adoption de l’agriculture vers 2 300 BP. Ce désintérêt pour la période Archaïque (10 000-3 000 BP)  crée un vide dans les connaissances qui est trop souvent comblé par le recours aux données ethnographiques et environnementales modernes. Afin de contrer cette tendance, nous avons entrepris l’étude des restes de plantes (charbons et graines) recueillis en contexte archéologique dans le but de mieux caractériser les interactions entre un groupe de l’Archaïque récent et son environnement. Les résultats préliminaires ont permis d’identifier les fruits et les noix exploités et de délimiter des zones d’activités sur le site. Bien que la forêt soit encore présente entre 3 600 et 2 800 BP,  la présence d’espèces héliophiles suggère une certaine ouverture de la forêt qui résulterait peut-être des activités humaines.


Conf’midi Jeudi 18/10/12

« Le Mésolithique en Basse-Normandie, synthèse et perspectives.»


Emmanuel Ghesquière,

INRAP


© Emmanuel Ghesquière, Fouille de l’abri de la Jupinerie à Omonville-la-Petite


Conf’midi Jeudi 27/09/12

« Exploitation et utilisation des invertébrés marins durant la Protohistoire dans l’Ouest de la France »

Caroline Mougne,

Doctorante de l’Université de Rennes1 UMR6566

© Caroline Mougne

Fosse associé à un dépôt d’huître datée de la Tène finale : Site de  Coulon (Deux-Sèvres) (INRAP, RO: Céline Pelletier, RS: Jean-Philippe Baigl) (Cl. C. Mougne)


Résumé

Quatre thèmes de recherche sont actuellement développés pour l’âge du Bronze et l’âge du Fer (2200-30 av. J.-C). Ils portent sur l’utilisation des invertébrés marins dans l’économie de subsistance (choix alimentaire, systèmes approvisionnements, usages culinaires), dans les pratiques économiques (transport des coquillages à l’intérieur des terres et commerce), dans les actes culturels et sociaux (place des invertébrés marins dans les pratiques funéraires et cultuelles) et en tant que matière première pour la confection de parures et d’outils. Ces thématiques ont pour but de comprendre plus largement la relation Homme/ Littoral à la Protohistoire.



Conf’midi Vendredi 29/06/12

« Sociétés et Identités du Premier Néolithique de Grande Bretagne et d’Irlande dans leur contexte nord ouest européen : caractérisation et analyses comparatives des productions céramiques entre Manche, Mer d’Irlande et Mer du Nord. »


© Hélène Pioffet

Hélène Pioffet,

Doctorante à l’Université de Rennes 1 et de Durham (Angleterre).


Conf’midi Jeudi 28/06/12

Emilian Alexandrescu


Maitre de conférences à la Faculté d’histoire, Université de Bucarest, (Roumanie)


«Les découvertes d’ossements humains fossiles de "Cioclovina" et "Pestera Muierii", Baia de Fier (Roumanie).»


Conf’Kfé Mardi 12/06/12

© Mathieu Sachet

« Alert Mobile »

Mathieu Sachet,

Stagiaire informaticien de l’UMR6566



Conf’Kfé Mardi 5/06/12



© Ivan Praud INRAP

« Un camp de hauteur du Néolithique moyen II à Escalles sur le littoral de la mer du Nord : présentation des données de terrain. »

Elisabeth Panloups,

Archéologue départementale Conseil Général du Pas-de-Calais

et

Ivan Praud

Archéologue, Inrap Nord Picardie, UMR 8215 – Trajectoires.

« Approche pluridisciplinaire des espaces domestiques du IIIe millénaire avant notre ère. »

Ivan Praud,

Archéologue, Inrap Nord Picardie, UMR 8215 - Trajectoires.


 

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Conf’midi Mardi 15/05/12

« Variabilité des modes d’utilisation des outillages lithiques à la transition Pléistocène-Holocène dans le Nord-Ouest de la France. »

                                    

                                                Lame mâchurée du site de Calleville


Résumé

Les sites du Buhot (Calleville, Eure ; fouille M. Biard et S. Higuant) et de la Fosse (Villiers-Charlemagne, Mayenne ; fouille N. Naudinot et J. Jacquier) font actuellement l’objet d’une étude fonctionnelle approfondie dans le cadre d’une thèse de doctorat à l’université de Rennes 1. Ces deux occupations de plein air non datées ont livré un abondant matériel exclusivement lithique attribué aux groupes de la transition Dryas récent - Préboréal.

Si l’on reconnait dans l’assemblage du Buhot de grandes similitudes techniques et économiques avec les sites belloisiens du Bassin parisien et de la Somme, il s’en distingue néanmoins, notamment par la présence d’un abondant outillage retouché et de nombreuses armatures qui lui confère un statut fonctionnel probablement différent des faciès d’atelier précédemment cités.

Les travaux effectués depuis 2007 sur le site de la Fosse apportent également de nouveaux éléments de réflexion quant à la complexité de l’organisation socio-économique de ces groupes. Ce gisement est installé sur le Massif armoricain, loin des sources de matières siliceuses. Les matériaux débités sur le site témoignent d’un vaste territoire d’approvisionnement. Ce gisement en cours de fouille a livré plusieurs concentrations de vestiges dont une unité d’habitation circulaire centrée autour d’une aire de combustion. Cette organisation semble témoigner d’une occupation plus pérenne. L’importance numérique de l’assemblage, la quantité et la diversité des éléments retouchés vont également dans ce sens.

Contrairement à la phase récente de l’Azilien, mieux documentée notamment grâce aux travaux réalisés sur les sites de Rekem, Meer, Andermach, Niederbieber et Pont d’Ambon, les données fonctionnelles concernant les dernières communautés de chasseurs cueilleurs précédant le réchauffement holocène dans le Nord-Ouest de l’Europe sont rares.

Le récent dynamisme des recherches relatives à la fin du Tardiglaciaire permet de dresser un cadre favorable au développement d’analyses fonctionnelles désormais essentielles à la reconstitution des systèmes techniques.

La présente contribution permettra d’évaluer la variabilité des modalités d’utilisation de l’industrie lithique sur ces deux gisements. Même si le contexte géologique et le statut des sites sont probablement en partie responsables des variations observées, les moteurs des variabilités restent cependant difficiles à cerner compte tenu des incertitudes chronologiques, de l’éloignement des sites et de l’absence de restes organiques.


Jérémie Jacquier,

Doctorant CNRS du CReAAH



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Conf’midi Jeudi 29/03/12

© Calogero Santoro

Quebrada Mani, un site de la fin du Pléistocène au cœur du désert d’Atacama, aujourd’hui sous des conditions extrêmement arides



Calogero Mauricio Santoro Vargas,

Professeur à l’institut Alta Investigacion de l’Université de Tarapaca, Chili, www.cihde.cl , www.chungara.cl



Conf’midi Vendredi 23/03/12

« L’archéologie publique et la construction du passé en contexte multiculturel. Expériences du Nord-Ouest argentin.»

©Mónica Montenegro,

Mónica Montenegro,

Docteur, Investigadora Area Educación, Instituto Interdisciplinario Tilcara, Universidad de Buenos Aires.

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Conf’midi Vendredi 16/03/12

« Le littoral breton, centre ou périphérie ? Approches archéométriques des sociétés insulaires armoricaines par le mobilier céramique, du Néolithique à l’époque romaine. »

© Benjamin Gehres

Benjamin Gehres,

Doctorant du Laboratoire d’Archéologie et d’Histoire Merlat (LAHM) à l’Université Rennes 2.

Conf’midi Jeudi 8/03/2012

« Entre Afrique équatoriale et Orient : le mythe d’une Egypte relai pour la diffusion de la métallurgie du fer. »

 

Fort romain d’El Deir, Oasis de Kharga, Egypte © Nadine Dieudonné-Glad

Nadine Dieudonné-Glad, Maître de conférences HDR en archéologie à l’université de Poitiers, herma.labo.univ-poitiers.fr

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Conf’midi Lundi 05/03/12

« Analyse des objets de parure en tant que traceur de la géographie culturelle et des dynamiques de peuplement au passage Mésolithique-Néolithique en Europe. »

© Solange Rigaud

Solange Rigaud, 

Docteur en préhistoire et géologie du Quaternaire à l’Université de Bordeaux.


Conf’midi Mercredi 29/02/12

« Les chasseurs-cueilleurs des îles atlantiques »


© droits : MNHN/IPH

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Chercheur CNRS UMR6566

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Conf’midi Vendredi 17/02/12

« Changements environnementaux sur la côte ouest du Nunavik (Arctique québécois), disponibilité et exploitation des ressources ligneuses par les Paléo- et Néo-esquimaux.»


© Stéphanie Steelandt

Stéphanie Steelandt,

Doctorante en cotutelle franco-quebécoise Université de Rennes 1 et Centre d’Etudes Nordiques de l’Université Laval

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Conf’Kfé mardi 14/02/12

« Evolution des paysages postglaciaires: paléoécologie et modélisation du climat à partir de l’analyse pollinique des sédiments»


© Elena Ortu,

Elena Ortu,

Botaniste, Palynologue, Paléoclimatologue Contractuelle CNRS, Université de Bordeaux 1.

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Conf’midi Vendredi 10/02/12

« Mobilité et organisation des territoires des Néandertaliens en France septentrionale (apports ethnographiques et organisation techno-économique des industries) »,


© Emilie Goval

Emilie Goval,

Assistante d’étude et d’opération Paléolithique à l’INRAP.

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Conf’midi Lundi 23/01/12

« 10 000 ans d’occupations en vallée de Seine. Les fouilles d’Alizay (Eure). »


Page source de l’image : http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Actualites-des-decouvertes/Les-dernieres-decouvertes/2011-2010/p-13415-A-Alizay-40-000-ans-d-occupation-etudies-en-bord-de-Seine.htm

Cyril Marcigny,

Responsable d’Opération à l’INRAP.

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Conf’midi Lundi 16/01/12 (C1)

« Les huitres, petit QI mais grande mémoire! » ou plus sérieusement  « Les coquilles d’huitres, sondes naturelles de l’environnement : traçabilité environnementale et climatique ».


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Marc de Rafélis,

Maitre de conférences au Laboratoire Biominéralisations et Environnements Sédimentaires de L’université Pierre et Marie Curie.