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Pseudo-aléatoire ou quasi-aléatoire ?
En guise de conclusion de ce chapitre, on peut dire que l'on dispose de
plusieurs méthodes algorithmiques permettant de générer des suites de
variables aléatoires. Les derniers paragraphes, sur les aspects probabilistes
de systèmes dynamiques déterministes et
sur la complexité de Kolmogorov,
nous ont persuadé que stricto sensu on ne peut pas générer des suites
vraiment aléatoires ; tout ce que l'on peut espérer c'est de générer des
suites qui vérifient les théorèmes des probabilités. On verra dans la suite
de ce livre que la méthode Monte Carlo est une méthode lente de résolution
numérique. La précision de la solution après étapes est de
l'ordre de . On s'est donc posé la question de savoir si des
suites algorithmiques peuvent donner de meilleurs résultats sous certaines
conditions.
On verra que la réponse dépend de nos exigences. Si on veut construire des
suites utilisables pour tout problème de simulation -- elles
doivent donc vérifier tous les théorèmes connus du calcul des probabilités
-- la réponse est non ; ces suites sont généralistes et on peut les
utiliser à tout problème avec la certitude qu'elles fournissent lentement
mais sûrement la solution recherchée. Ces suites sont appelées pseudo-aléatoires. Si, par contre, on aimerait que la suite ne vérifie
qu'un théorème des probabilités, on peut construire de suites spécialisées
qui donnent une solution rapide au problème étudié mais échoueront
totalement à d'autres applications. Ces suites spécialisées sont appelées
quasi-aléatoires ou à faible écart.
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Dimitri Petritis
2003-07-03