Le dépôt coquillier de Cabeço de Amoreira fait parti des dépotoirs qui longeait la large rivière de Muge au Mésolithique. Ce site se présente actuellement sous la forme d’une petite butte qui se détache du paysage actuel.

Vue générale du dépôt coquillier de Cabeço de Amoreira qui forme une petite butte dans le paysage


Cette accumulation se compose majoritairement de coquilles de mollusques marins.

Vue du dépôt le long d’une ancienne coupe réalisée dans le dépotoir


Le but de ces nouvelles campagnes de fouille est de compléter, à partir des nouveaux développements méthodologiques en archéologie, les données obtenues lors des fouilles précédentes. A cet effet, les archéologues spécialistes de différentes disciplines (palynologie, carpologie, archéozoologie, lihiciens, anthropologues…) ont été réunis sur le terrain pour confronter leurs méthodes d’échantillonnage et échanger sur les implications archéologiques de leurs disciplines appliquées au site de Cabeço de Amoreira.

L’analyse des restes de mollusques et de crustacés fait partie de cet objectif. La campagne de 2008 a consisté à évaluer le volume de sédiment tamisé nécessaire à une bonne représentativité de ces invertébrés au sein du dépotoir mésolithique.

Tamisage du dépôt coquillier


Refus de tamis


Cet échantillonnage a pour but, pour les invertébrés, d’en reconstituer les proportions des différentes espèces qui ont participé aux menus de ces Mésolithiques. L’application de la morphométrie permettra de reconstituer la dimension des mollusques collectés et des crustacés pêchés.