À l'époque de son introduction, ce langage offrait une réelle amélioration de la lisibilité des programmes. Cependant, en partie à cause du ``théorème'' évoqué en début de ce paragraphe, personne n'a voulu traduire en PASCAL ses vieux programmes FORTRAN qui tournaient depuis des décennies ; ce langage était réputé bon pour l'apprentissage de l'informatique mais inapte à s'adapter aux exigences des calcul intensif. Ainsi, à nos jours, les compilateurs existants ne sont pas aussi optimisés que les compilateurs FORTRAN ou C et, surtout, il n'existe pas de bibliothèque mathématique de l'envergure des bibliothèques NAG ou IMSL spécialement conçue pour ce langage.
D'un autre coté,la réputation de langage d'apprentissage dont jouissait le langage PASCAL, a été à l'origine du développement de deux branches distinctes issues de la norme ISO ; une branche développée par l'université de Californie spécialement pour les ordinateurs de la famille d'APPLE et une autre, développée par BORLAND sous le nom de TURBOPASCAL pour la famille des PC. Ces deux branches sont des extensions de la norme ISO qui intègrent des fonctions graphiques spécifiques aux systèmes pour lesquels elles ont été développées. Cet aspect graphique a contribué à leur énorme succès auprès du grand public (surtout pour TURBOPASCAL qui est le langage de programmation le plus largement répandu de nos jours) mais il a été aussi la raison de rejet par les professionnels à cause d'une absence totale de portabilité.
Les règles syntaxiques de la norme ISO sont décrites dans le livre de Jensen et Wirth [JENSEN ET AL.] tandis que les règles de TURBOPASCAL peuvent être consultées dans [SWAM].