Next: Simulations dynamiques
Up: Description gibbsienne d'un ensemble
Previous: Environnement déterministe
  Contents
  Index
Dans les deux cas (canonique et grand canonique) précédents, la construction
de la mesure de Gibbs se fait trivialement puisqu'elle ne fait pas
intervenir ni des interactions entre différents sites ni de
structure de
voisinages sur . Cet aspect se perd quand on étudie de marches plus
compliquées comme des polymères d'Edwards (marches faiblement sans
recoupement) [#!KouPasPet!#] ou des marches
dans un environnement aléatoire solidaire du réseau
[#!BriKup!#].
Dans ce dernier cas en effet, la mesure canonique n'est plus la
mesure de
comptage sur mais une mesure
qui a une densité par rapport à la mesure de comptage.
Pour calculer cette densité, il suffit d'exprimer chaque élément de
la matrice de transition
de la chaîne
-- qui est positif et
inférieur à 1 -- comme
avec une
constante positive et une famille de variables aléatoires à
valeurs dans , indexée par les liens.
On trouve alors pour la densité de ,
où
. On voit donc
que dans le
formalisme gibbsienne pour les marches aléatoires, on parvient à exprimer
l'influence de l'environnement sous la forme d'une énergie de la marche qui
s'écrit comme la somme sur les énergies élémentaires associées à chaque
lien du réseau.
La fonction de partition ainsi que la mesure grand canonique s'expriment de
la manière traditionnelle à partir de la nouvelle mesure
.
En guise de conclusion donc, le formalisme gibbsien permet le double
exploit :
- de probabiliser l'espace adéquat (celui qui respecte les contraintes) et
- d'exprimer la probabilité correspondante sous une forme particulièremen
bien adaptée à l'échantillonage par simulation.
Next: Simulations dynamiques
Up: Description gibbsienne d'un ensemble
Previous: Environnement déterministe
  Contents
  Index
Dimitri Petritis
2003-07-03