Chloé Perin.
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Francois Dahmani. Groupes résolubles d'echanges d'intervales
On considère les sous-groupes de type fini du groupe de tous les
echanges d'intervales sur $[0,1]$. Ceux qui sont résolubles ont une
fâcheuse (?) tendance à être abeliens (on explicitera des hypothèses
pour cela). On y trouve tout de même des groupes d'allumeur de
réverbères, mais pas de réverbères à ampoule non-commutative.
Travail en cours avec Vincent Guirardel et Koji Fujiwara.
- Francois Guéritaud.
La distance asymétrique de Thurston et ses généralisations
Entre deux surfaces hyperboliques homéomorphes, Thurston définit une
"distance" comme le logarithme de la meilleure constante de Lipschitz
d'un homéomorphisme. Il montre que cette constante est atteinte le
long d'une *lamination géodésique*, et les boules de la métrique
induite sur l'espace de Teichmüller ont des liens étroits avec PML
(laminations mesurées) et le bord du complexe des courbes.
Par des arguments d'ordre général, très différents de ceux de
Thurston, nous retrouvons la plupart de ses résultats et les
généralisons dans plusieurs directions différentes : dimension
supérieure, groupes convexes-cocompacts, représentations non
discrètes...
Travail en commun avec Fanny Kassel.
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Vincent Guirardel.
Problème d'isomorphie pour les groupes relativement hyperboliques et
remplissage de Dehn.
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Eric Jaligot.
Un panorama des groupes étudiés en théorie des modèles.
La théorie des modèles est une forme très générale de
l'algèbre, et il est donc naturel qu'elle ait de nombreuses
connexions avec la théorie des groupes. J'essayerai de montrer ou
certains groupes classiques s'insèrent dans les paysages
habituellement contemplés par les théoriciens des modèles.
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Fanny Kassel.
Description et spectre des variétés anti-de Sitter complètes de dimension trois
Les variétés anti-de Sitter sont les variétés lorentziennes de
courbure constante strictement négative. J'expliquerai comment la
description de telles variétés complètes en dimension trois se ramène
à un problème de représentations de groupes de surfaces : il s'agit de
comprendre des couples de représentations dont la "distance
asymétrique généralisée" décrite dans l'exposé de François est
strictement négative. François et moi montrons par exemple que
l'ensemble de ces couples est ouvert pour des variétés de type fini.
Je parlerai ensuite d'un travail en commun avec Toshiyuki Kobayashi
sur le spectre discret du laplacien sur ces variétés.
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Ludovic Marquis.
Variété de volume fini en géométrie de Hilbert
La géométrie de Hilbert est l'étude de la géométrie des ouverts
proprement convexes de $\P^n(\R)$ muni de leur distance de Hilbert.
L'exemple le plus connu de telle géométrie est la géométrie
hyperbolique. Etant donné un sous-groupe discret $\Gamma$ de
$PGL_n+1(\R)$ qui préserve un ouvert proprement convexe $\O$ de
$\P^n(\R)$. J'expliquerai comment on peut relier l'action de $\Gamma$
sur $\Omega$ ou sur le bord de $\Omega$ au fait que le quotient est de
volume fini.
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Chloé Perin.
Types d'éléments dans les groupes hyperboliques
On s'intéresse aux propriétés d'un élement g (ou d'un n-uplet
d'éléments) d'un groupe G qui peuvent s'exprimer par une formule de la
logique du premier ordre. L'ensemble de ces propriétés est appelé le
type de g.
On essaie en général de savoir à quel point ces propriétés
caractérisent l'élément : que peut-on dire de deux éléments de G qui
ont le même type? de deux éléments de même type g et g' appartenant à
des groupes non isomorphes G et G'?
Nous verrons que des objets géométriques, les tours hyperboliques de
Sela (qui proviennent de la théorie des décompositions JSJ des
groupes), permettent de répondre à certaines de ces questions dans le
cas des groupes hyperboliques sans torsion, et plus particulièrement
des groupes libres.
(travail en commun avec R.Sklinos)
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Leonid Potyagailo.
Quasiconvexite dans les groupes relativement hyperboliques
Dans ce travail commun avec V. Guerassimov (Belo Horisonte, Bresil)
nous étudions
des propriétés differentes des quasiconvexite des sous-groupes d'un
groupe relativement hyperbolique : les quasiconvexités absolue et
relative, $\alpha$-quasiconvexité (pour une fonction de distortion
$\alpha$
pas forcement affine), quasiconvexite de visibilité etc. Nous
démontrons des résultats donnant l'équivalence
de plusieures types de quasiconvexité relative et absolue. L'un des
résulats dit qu'un sous-groupe H d'un sous-groupe relativement
hyperbolique G agit de façon cocompacte sur le domaine de
discontinuite si et seulement si H est $\alpha$-(absolument)
quasiconvexe dans G et les sous-groupes paraboliques de H
sont soit finis soit d'indice fini dans ceux de G. Nous présentons
d'autres résultats en donnant un tableau
indiquant des liens entre les propriétés des quasiconvexites.
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Pierre Py.
SO(n,1) et quelques espaces CAT(0) sur lesquels il agit