Quatrième journée d’accueil en mathématiques, Institut Henri Poincaré, 7 janvier 2011



Agir pour la vulgarisation des mathématiques




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De quoi s’agit-il ?

De parler d’un sujet mathématique à quelqu’un qui a priori ne l’a pas étudié avant de vous voir, et ne l’étudiera pas après.



Quel public ?

• tous âges

• élèves, étudiants ou leurs enseignants (maternelle, primaire, secondaire, supérieur – par exemple pour des non-mathématiciens, CPGE, ...)

• votre famille

• le « grand public »

• des collègues (exposés de colloquium, ...)

• autres...



Quelle forme ?

Tout est permis, tant qu’il n’y a pas d’atteinte à la vie des personnes ou à la pudeur :

• jeux et activités manuelles : pâte à modeler, coloriages, bulles de savon, découpages, jeux de construction...

• animations : tours de magie, sketches...

• projection de films    

• exposés (plus ou moins) interactifs

• préparation aux Olympiades de mathématiques

• conception de sites internet (ex : site sur les courbes de Robert Ferréol )

• café-maths, café-stats



Quel cadre ?

C’est très souple. Il y a peu de structures ; on peut en créer. Mais c’est tout de même agréable de « diffuser » ou « vulgariser » en équipe et de profiter des expériences qui existent, alors citons :

• la Fête de la Science  : événement d’une semaine, ayant lieu chaque automne, chapeauté par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et décliné dans toute la France. En général, les universités et labos y participent

• les Promenades Mathématiques : exposés mathématiques sur demande, à choisir parmi un catalogue d’exposés existants

• les Cafés de la Statistique au café du Pont Neuf à Paris

• le Salon de la Culture et des Jeux Mathématiques, organisé par le Comité international des Jeux Mathématiques qui se tient chaque année fin mai, place Saint Sulpice à Paris

• le site Images des Mathématiques hébergé par le CNRS

• les IREM (Instituts de recherche sur l’enseignement des mathématiques) qui ont des groupes de travail et de réflexion autour de la diffusion des maths, avec un intérêt particulier pour les publics scolaires

• l’association Maths en Jeans qui organise des exercices ou expériences de recherche en milieu scolaire


La liste est non exhaustive : quelqu’un dans la salle veut-il la compléter ?
La page de la SMF mise en lien ici recence un certain nombre de ces initiatives.



Que retenir ?

• la vulgarisation, ce n’est pas difficile ! Tout le monde peut en faire. Au début, c’est comme pour votre premier TD, vous êtes un peu intimidé, et puis l’aisance et le plaisir du contact avec le public viennent très vite.

• La vulgarisation, ce n’est pas si facile ! On essuie toujours quelques platres. C’est comme pour un exposé de maths : la deuxième fois qu’on le fait, c’est mieux...

• L’important, c’est le contact avec le public qu’on a en face de soi, mais pas le caractère (éventuellement) novateur de ce qu’on raconte. De nombreuses activités, de nombreux exposés sont disponibles pour commencer. On peut se faire aider par des collègues.

• La vulgarisation, c’est important !

pour casser l’image austère des maths
pour expliquer aux gens ce qui nous motive
pour dire au contribuable pourquoi il a raison de nous payer
pour s’aérer un peu quand on est fatigué de sa recherche ou de son enseignement
pour apprendre à savoir quoi dire à ceux qui nous demandent ce qu’on fait (proches, amis, ...)
pour créer du lien avec le public, la société, les collègues
pour travailler avec des collègues de son propre labo, éloignés thématiquement
pour réfléchir à ce que l’on fait et pourquoi on le fait

Dans les textes qui régissent notre statut, la vulgarisation, c’est obligatoire

Dans la communauté mathématique, ça l’est peu : c’est peu soutenu, pas vraiment reconnu comme l’une de nos missions,...

En pratique, en ce qui vous concerne : faites-en !


This document was translated from LATEX by HEVEA.